Ombre aveugle

.

un visage apparait

à la fenêtre – il m’intimide

.

je sors

à peine du sommeil

l’hiver attend dehors

avec la foule de ceux qui passent

sous les miroirs – faut-il aimer pour cela ?

des mots sont écrits sous le visage – je les lis

mais du regard

il suffit

Guillaume Tomasi

A propos terrain vague

la poésie en mille morceaux

2 réponses

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s