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au pied du mur
les ombres qui riaient l’autre fois
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puisqu’il t’appartient
de te pencher sur l’abyme
tu cries
la froideur de l’eau et tu as raison
les jours sans lune et tu as raison
le poison de la bouche et tu as raison
les chairs en lambeaux et tu as raison
la peur de vivre
et tu as raison